Les inondations spectaculaires, dont a été victime l’Aude en début de semaine, font froid dans le dos. Les morts d’abord. Puis les images ahurissantes. On cherche les vignes. On ne voit que des eaux boueuses et glauques. Puis, celles-ci se retirant, se découvrent des vignes à terres, des monceaux de cailloux, des tranchées profondes dans l’entre-rang… Et que dire des chais, pour certains littéralement noyés ? La catastrophe que traverse l’Aude est un nouvel épisode d’une météo qui aligne les évènements climatiques extrêmes. Il faut désormais s’attendre à tout. Les dégâts ne peuvent pas encore être chiffrés ou évalués. Il faut attendre. Mais, une chose est sûre la viticulture audoise aura besoin de soutien. La solidarité agricole et vigneronne commence à s’organiser. Il faudra reconstruire, replanter, rebâtir… Une obstination à faire vivre la viticulture, dont on ne doute pas un seul instant, que les vignerons audois sauront s’y acharner.

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